Visite virtuelle : Quel prestataire choisir ?


Visites virtuelles pour votre entreprise... Quel prestataire choisir ?

Pour la rĂ©alisation d'une visite virtuelle il n'est (peut-ĂȘtre) pas indispensable de connaitre les bases de la photographie. Et pourtant, la maitrise technique et crĂ©ative de la photographie peuvent faire une diffĂ©rence de taille dans le rĂ©sultat final.

Comprendre ce qui est en jeu :

Le manque de connaissances techniques peut ĂȘtre particuliĂšrement impactant lors de prises de vues en intĂ©rieur. En effet, le/la "photographe" va par exemple devoir gĂ©rer des sources de lumiĂšre trĂšs diffĂ©rentes. Il/elle sera alors confrontĂ©-e Ă  une importante quantitĂ© de lumiĂšre au niveau des ouvertures (fenĂȘtres, baies vitrĂ©es, velux...), alors que le reste du volume offrira une lumiĂšre insuffisante.

Ou encore, les différentes sources d'éclairages qui peuvent conduire à "tromper" la balance des blancs. L'appareil, mal réglé, va produire des images dont la température couleur sera inégale. Il sera alors difficile de récupérer une harmonie des températures sans une bonne maitrise des outils de post-production. D'autant plus si les photos sont prise en jpeg !

Avant Quel prestataire choisir ? AprĂšs Quel prestataire choisir ?

Gauche : Photo de base / Droite : Photo HDR

Quelques pistes Ă  explorer :

Sans un savoir de base et dans la majeure partie des cas, les réglages de l'appareil photo seront fait au détriment de l'une ou l'autre des sources de lumiÚre.

I : Réglage pour les extérieurs : l'extérieur de la piÚce sera visible et l'on pourra voir les zones de proximité des ouvertures. Mais l'intérieur et les zones sombres seront "sous-exposés" voir carrément noires et sans "informations". Ce choix est donc à proscrire.

II : Réglage fait pour les zones sombres du volume : les surfaces proches des ouvertures ainsi que l'extérieur seront "brulées", c'est à dire blancs, sans données exploitables. Quand à l'intérieur, qui est notre sujet principal, il sera bien exposé. Ce choix est donc le moins mauvais et pour une visite virtuelle immobilier.

III : Réglage ni fait, ni à faire... c'est un choix intermédiaire aux 2 précédents, c'est à dire une exposition qui sera entre "cliché sur-exposé" et "cliché sous-exposé". Un réglage pour une image probablement fade "rattrapée" tant bien que mal en post-production. TrÚs délicat lorsque les différences d'intensités lumineuses seront trop grandes.

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Gauche : Photo de base / Droite : Photo HDR

Et l'Ă©clairage artificiel type flash ?

La mise en place de sources lumineuses type flash est quasi impossible ! Étant donnĂ© que la rĂ©alisation de photographie sphĂ©rique nĂ©cessite de faire plusieurs clichĂ©s Ă  partir d'un point central fixe. Puis par rotation pour balayer l'ensemble d'un volume. Donc il y aura forcement un moment oĂč l'on prendra les flashs en photo...

Solutions : Une des techniques de prise de vue permet pourtant de produire des images Ă  grande plage dynamique, ou HDR [de l'Anglais : High Dynamic Range].

Un des intĂ©rĂȘts de cette technique est de gĂ©nĂ©rer une image finale composĂ©e de plusieurs photos (3 le plus souvent). Chacune ayant diffĂ©rentes valeurs d'expositions et donc de niveaux d'intensitĂ© lumineuse. On obtient ainsi des photos dans lesquelles les zones sombres comme les zones trĂšs lumineuses seront "fusionnĂ©es). DĂšs lors, elle seront riches en informations et en dĂ©tails avec des niveaux de lumiĂšre Ă©quilibrĂ©s.

Note technique : qu'est-ce que la dynamique en photo ?

Pour simplifier, il s'agit du ratio entre l'intensitĂ© lumineuse maximale et minimale enregistrable. En photographie les valeurs de dynamique sont couramment exprimĂ©es en EV (ou stops, ou diaph). Comment comprendre la diffĂ©rence de capacitĂ© de perception de la lumiĂšre entre l’Ɠil humain et le capteur d'un boitier photo ? La rĂ©ponse est relativement simple : l’Ɠil humain dispose d'une plage dynamique d'environ 24 niveaux. Quand au capteur du boitier photo, lui n'en a que 14... Soit 10 niveaux de diffĂ©rence !

Parallaxe et allignement :

En outre, un des problÚmes récurrents que l'on peut voir sur beaucoup (trop) de visites virtuelles, ce sont les erreurs de parallaxe. Ces erreurs sont induites par un mauvais réglage matériel. En effet, le réglage de la rotule panoramique utilisée pour ce type de prestation n'est parfois pas fait correctement - par manque de connaissances ou par négligence. Le résultat se voit alors à l'assemblage des photo lors de la post-production. Des décalages, parfois conséquents, entre les "raccords" des photos sont alors visibles et cette approximation ne laisse que peu de place à la qualité d'immersion...

Bref, vous l'aurez compris, en fonction du lieu Ă  reprĂ©senter, ces "dĂ©fauts" visuels n'auront parfois que peu d'importance. En revanche, pour visualiser une entreprise, un Ă©tablissement ou un site ayant un intĂ©rĂȘt esthĂ©tique ou technique, il va de soit qu'une qualitĂ© irrĂ©prochable est attendue et nĂ©cessaire !